lundi 28 février 2011

Je pleure ma Tunisie

"Tunisie martyrisée...Tunisie violée...Tunisie brûlée par ses propres enfants au nom d'une cause changeante qui se transforme au grès des vents et marées !
Une minorité qui s'est mise en avant pour parler en mon nom, au nom des 11 millions de personnes qui ne parlent pas. Une minorité qui présente certes certaines demandes légitimes et logiques, mais cela  lui donne-t-il pour autant le droit de m'impliquer simple citoyen et de parler à ma place ? Cela lui donne-t-il le droit de se proclamer protectrice d'une révolution populaire qui a englobé toute la Tunisie ??
Je me lève contre la dictature de la rue, cette dictature diffamatoire qui n'a ni foi ni lois, dictature basée sur les ouï-dire et sur des preuves  soit disant "irréfutables" et de sources sures pêchées sur FB et dans des articles à l'origine obscure. Je me lève contre ces pseudos défenseurs de la révolution et de leur conseil de protection auto proclamé et qui veut rafler la mise et prendre le contrôle du pays !!
Maintenant que le mal est fait et qu'un groupe de personnes a fait chuter le premier ministre, au grand bonheur des petits politicards de banlieue, je me pose les questions suivantes:
-Est ce que le suivant fera l'unanimité ? S'il ne la fait pas, est ce qu'on le fera chuter aussi ?? Et qui prendra les décisions alors ?
-Qui organisera les élections ? Les gens de la kasbah ceux qui ont pris en otage le pays ? Les petits casseurs de l'avenue Habib Bourguiba ? Ou bien les pseudos militants de FB qui ne peuvent parler que derrière un écran ?
Mon cœur saigne en voyant mon pays martyrisé ainsi, en voyant que la dictature n'a pas disparu et que nous tous autant que nous sommes manipulables et manipulés par des gens qui n'ont absolument pas fait la révolution, des gens qui étaient à l’étranger et qui sont venus maintenant cueillir le fruit mur du pouvoir
A « 7arakat 14 janvier » qui parle en mon nom sans me consulter, qui prend des décisions en mon nom sans prendre mon avis en compte je dis : « stop ! », je dis comme la mouvance actuelle le veut : "DÉGAGE !"
A tous ceux qui servent des intérêts personnels, je dis "DÉGAGE !"
A tous ceux qui ne sont là que pour dire j'y étais, je dis aussi "DÉGAGE !"
Le pays a besoin d'avancer le pays a besoin d'aller de l'avant et non pas d’être l'otage d'un groupe de personnes.

J'ai honte de moi parce que je ne me suis pas levé pour dire "non". J'ai honte de moi parce que maintenant je n'ai que mes yeux pour pleurer un vide politique qui me fait peur, un vide qui prendra toute son ampleur le 15 mars, jour de la fin officielle du mandat du président actuel.
Il fallait juste attendre 6 mois pour avoir des élections libre dans un pays en bonne santé mais on a choisis l'anarchie, le trouble et on s'est laissé enflammé par des discours dénonçant des pseudos Francs Maçons au pouvoir et des complots abracadabrant englobant des extra terrestre!
J'ai honte quand je vois mon pays maltraité de la sorte, tiraillé de toute part, livré à un "pillage politique" si je puis le dire. J'ai honte de voir les valeurs de la révolution qui a enflammé le monde souillés, bafouillés, défigurés de la sorte.
J'ai honte et j’ai mal."

Message d'un simple tunisien
Je ne suis pas l'auteur juste je publie le message 

mardi 22 février 2011

L'avis precieux d'un grand Specialiste

L'avis precieux d'un grand Specialiste

par Taieb Guetari, lundi 21 février 2011, 14:47







Pour l'election immediate d'une Assemblee Nationale Constituante. 

Par Sadok BELAID *
Une «nouvelle République», c’est une «Constituante», chargée de rédiger une nouvelle Constitution qui va fonder une nouvelle ère républicaine. Si elle est ‘nouvelle’, c’est par opposition à la précédente, que l’on veut ainsi terminer et même, enterrer, parce qu’on veut aussi marquer une rupture avec une mauvaise expérience et en inscrire les enseignements dans une nouvelle page.
La solennité de l’événement veut que ce soit le peuple souverain qui en déclenche le mouvement et qui en clôture l’accomplissement. C’est à ce titre qu’il intervient pour désigner ses représentants par des élections démocratiques. C’est aussi à ce titre qu’il interviendra de nouveau pour exprimer, par référendum, son approbation du projet de Constitution ainsi élaboré.
Un tel événement sera une première dans l’histoire constitutionnelle de la Tunisie. On en serait peut-être, surpris: mais ce sera là, en effet, la première fois que le peuple adoptera par sa votation la Constitution du pays. Il est vrai qu’au lendemain de l’Indépendance, le peuple tunisien a été appelé à élire une Assemblée constituante en vue de l’élaboration de ce qui sera la Constitution de 1959. Mais ce que l’on a peut-être oublié, c’est qu’à la fin des travaux de la Constituante, le peuple n’a pas été invité à se prononcer sur le projet de Constitution ainsi élaboré : la loi du 1er juin 1959, qui a promulgué la constitution, fait seulement mention de l’approbation de l’Assemblée nationale constituante.
Depuis cette date, l’exclusion du peuple souverain de la décision constitutionnelle a été presque définitive, et ce, par l’effet de la Constitution de 1959, elle-même: le terrible article 3 de cette Constitution, après avoir affirmé que «la souveraineté appartient au peuple tunisien», ajoute très perfidement que ce dernier «l’exerce conformément à la Constitution», c’est-à-dire, entre autres, dans les limites prescrites par les articles relatifs à la révision de ladite Constitution. Or, ces articles ont mis toute l’opération constituante entre les mains du président de la République et des deux assemblages législatifs, si on excepte le recours au référendum du 26 mai 2002, qui a été conçu non pas comme une application du principe démocratique mais bien au contraire comme un moyen de pression mis à la disposition du président de la République dans le cas où les assemblées refuseraient ou hésiteraient à adopter le projet de révision dont il a pris l’initiative. De fait, et en dehors de ce référendum du 26 mai 2002, le peuple souverain n’a jamais été consulté sur les matières constitutionnelles.
Le premier geste révolutionnaire qui doit être accompli doit donc consister à restituer au peuple souverain son pouvoir constituant, pouvoir qui lui appartient en propre et qu’il doit exercer effectivement en élisant une Assemblée nationale constituante.
Ce projet fait l’unanimité du peuple tunisien, qui en a exprimé le vœu dès le début de la Révolution du 14 janvier. Il est temps qu’il le rappelle et qu’il prenne l’initiative de le mettre en œuvre. Cette dernière peut se matérialiser par la signature par les citoyens d’une motion demandant au président de la République intérimaire la convocation des électeurs en vue de la désignation des membres de la future Assemblée.
Il ne doit pas y avoir une difficulté majeure à mettre en mouvement ce processus électoral, en raison des particularités de ces élections. En effet, l’élection d’une Assemblée constituante est une opération unique, cette Assemblée devant se dissoudre dès l’accomplissement de sa mission. Le cadre juridique des élections peut se faire sur la base d’une réglementation exceptionnelle qui définira les conditions de participation aux élections des circonscriptions et des candidatures.
Pour la première question, le décret organisant ces élections devrait spécifier que les citoyens peuvent participer aux votes sur production de la carte nationale d’identité seulement après leur inscription sur les listes électorales auprès de leurs municipalités. Pour ce qui est des circonscriptions, il pourra être décidé que les élections se feront dans le cadre des municipalités. Des comités des élections peuvent être chargés de veiller, dans chaque circonscription municipale, à la régularité des opérations électorales. La distribution des sièges se fera sur la base d’un quotient électoral national. Ce qui est important dans les élections constituantes, c’est d’aboutir à l’élection d’une Assemblée qui soit l’image la plus fidèle possible du corps électoral. A ce titre, le rôle des partis politiques est relativement secondaire. Les campagnes électorales se feront au niveau individuel des candidats et dans le cadre de la commune. De ce fait, le soutien du parti politique est peut-être utile, mais il n’est pas du tout indispensable.
L’élection d’une Assemblée spécialement réunie en vue de l’élaboration d’une nouvelle Constitution, outre qu’elle concrétisera la restitution au peuple souverain de son pouvoir constituant originaire, exprimera d’une manière solennelle la volonté de rupture avec le passé. Cette rupture se fera tout d’abord par la décision que prendra la future Assemblée de mettre fin à l’ancienne Constitution et de l’abroger définitivement. Elle se fera ensuite par la rédaction par cette Assemblée d’une nouvelle Constitution qui exprimera les choix et les priorités du peuple et aussi l’organisation du pouvoir politique qui lui semblera le plus approprié pour la réalisation de ces projets. C’est seulement à ce titre que l’on pourra dire que la Révolution du 14 janvier a atteint ses objectifs. C’est dans cette direction que nous devons, tous, diriger nos efforts.

* Ancien doyen de la faculté de Droit de Tunis
* A travaillé au Au ministère des Afaires Etangère
* Adresse Originale de l'article http://goo.gl/6TxMD  

dimanche 20 février 2011

Je n'en peux plus : Je dis tout

Je n'en peux plus : Je dis tout

par Karim Baklouti Barketallah, samedi 19 février 2011, 09:34
Le Vendredi 18 Février au soir, on a assiste sur le plateau de Nessma TV a un débat sur la corruption mené de main de maitre par Elyes Gharbi avec encore une fois un plateau d'invités de choix. Bien évidemment, ni le Président, ni aucun membre de la Commission nationale d'investigation sur les affaires de corruption et de malversation, n'a voulu être présent sur le plateau de crainte de commettre en direct sur le plateau d'autres erreurs qui cette fois ci embraseraient la rue et feraient tomber Ghannouchi
Elyes Gharbi, après quelques hésitations dues a des pressions ou de la peur ou la recherche de l'audimat, a apparemment compris qu'il a, et a travers lui le 4e pouvoir, un rôle très important a jouer pour que Ghannouchi et tout le système dangereux mis en place, sans aucune légitimité constitutionnelle, réfléchisse un petit peu plus avant de continuer a étouffer les affaires et faire disparaitre les preuves
Hier soir, encore une fois, on a encore une fois senti de la frustration
Ce Ghannouchi depuis le 14 Janvier ne cesse de nous frustrer et c'est a cause de lui qu'a cause de lui le peuple tunisien n'a pu a ce jour aller manifester sa joie après la chute du dictateur déchu
Apres avoir essaye de prendre le pouvoir en jouant de la constitution et ses articles 56 - 57, le voila qui nomme un gouvernement ou les hommes clés du dictateur restent en place. Devant la pression de la rue, il change la composition de son gouvernement une première fois et se voit obligé, encore sous la pression de la rue, de revoir sa copie au sujet de son Ministre de l'Intérieur et celui des affaires étrangères notamment (ce dernier ayant fait le cinéma de démissionner 2 heures avant l'annonce officielle de la nouvelle composition du gouvernement. Alors Ghannouchi va t il enfin nous foutre la paix et nous laisser savourer notre victoire? Eh ben non!!! il va encore nommer 19 gouverneurs issus du RCD et garder a la tête de certaines entreprises publiques des PDG peut être pas corrompus mais en tous les cas, ayant aidé a l'obtention de largesses au dictateur et a sa famille
Le lynchage de la rue continue, heureusement, et voila que les gouverneurs sautent enfin
Entre temps, Ghannouchi utilisant les bonnes vielles habitudes du dictateur déchu, arrive a s'allier l'UGTT et certains partis d'opposition qui le cautionnent
Il coupe ainsi la rue de certains de ses soutiens qui lui permettaient de s'organiser et de parler d'une seule voix
Entre temps, l'insécurité continue a régner et des actes de vandalisme, voire des assassinats continuent a avoir lieu
Pendant ce temps, on nomme au Ministère de l'Intérieur un gentil Monsieur en la personne de Monsieur Rajhi qu'on va utiliser jusqu'au bout pour détourner l'attention de la rue et leur montrer que le gouvernement a un nouveau visage... s'il le faut on fera déménager le siège du Ministère de l'Intérieur de l'Avenue Habib Bourguiba, ha ha ha ha, quelle mascarade!!!)
Entre temps, on fait un holdup up sur la constitution tunisienne et sur les règles de fonctionnement de ce pays depuis 1956 en enlevant a la chambre des députés toutes prérogatives sans pour autant la dissoudre
Le pouvoir est maintenant, et en toute légalité, entre les mains d'une seule personne : Le Président par intérim et donc Mohamed Ghannouchi
Entre temps, on ne dissout pas le RCD, comme l'exige le peuple, mais on SUSPEND ses activités en attendant que les tribunaux se prononcent (cela prendra au moins 2 mois, ce qui est énorme... ne voyez vous pas combien a été fait en un mois depuis le 14 Janvier a ce jour)
Comme tout cela est machiavélique!!!!!
Au sein du nouveau gouvernement, nous avons maintenant une équipe d'opposants (j'ose espérer que nous ne trouverons chez eux aucune preuve de connivence et de malversations avec l'ancien régime) et de nouveaux ministres qui sont compétents dans leurs domaines mais qui n'ont aucune légitimité et aucune connaissance de notre pays, ayant vécu et travaillé a l'étranger
J'ajouterai a cela, que certains d'entre eux ne sont même pas dotés d'un esprit patriotique (n'est ce pas Monsieur Houas? comment peux tu te permettre de donner la confection du site web du Ministère du Tourisme a une boite française alors que nous avons en Tunisie des boites de communication d'excellent niveau. Voulez vous insinuer que les tunisiens ne sont pas créatifs? C'est ce qu'a voulu nous faire croire le Dictateur déchu!!!. Quelle honte!)
Et maintenant?
Maintenant la stratégie est claire
Apres avoir créer la dissension au sein du peuple tunisien en les faisant remonter les uns contre les autres, les grévistes contre les chefs d'entreprises, les gentils contre les méchants, en faisant croire que les milices du RCD continuent a sévir, donc a leur faire peur, ce gouvernement va continuer son travail
Par petites doses de décisions a caractère social qui vont calmer le pauvre peuple, le gouvernement va continuer petit a petit sa stratégie
Les preuves de corruption et de malversations sont la et bien la et pourtant on ne présente aux juges et aux medias que des dossiers quasiment sans importance
Le Dossier de Imed Trabelsi l'un des plus gros voyou du régime déchu après Belhsan Trabelsi et Sakher El Materi, ne comporte qu'une dizaine de pages relatives a des affaires de devises (il possèderait 83000 Euros dans un compte a l'étranger. Quel crime!!!)
Leila, la régente, a acquis un grand terrain au dinar symbolique et le dictateur un terrain a Sidi Bou a 5 dinars le mètre carre!!!
Comme cela est important!!
Et les dossiers de Sama Dubai, et les différents crimes d'importance, et les appropriations de biens publics a des prix défiant toute concurrence!!!
Cerise sur le gâteau, Marwene Mabrouk, demande a rencontrer la Commission nationale d'investigation sur les affaires de corruption et de malversation et leur explique que le Groupe Mabrouk était déjà très costaud avant 1987 et que il n'a pas eu besoin du Dictateur ni de sa fille Cyrine pour encore devenir plus puissant
Soit, alors Monsieur le Président de la Commission nationale d'investigation sur les affaires de corruption et de malversation, la réponse a donner a Marwene est très simple : On va faire un point zéro de vos affaires a fin 1987 et voire avec quels moyens et a quelles valorisations avez vous obtenu le reste (il y a un dossier dont personne ne parle et qui s'appelle la STIA dont le prix d'acquisition ferait retourner un mort dans sa tombe!!)
Allons, allons!!
Tout cela est REVOLTANT et on ne se laissera pas faire
Depuis le 14 Janvier, et malgré la grande pression, je n'ai jamais voulu dire GHANNOUCHI DEGAGE!
Aujourd’hui je me sens volé, humilié
Non Messieurs, vous ne ferez pas ce que vous voulez,
Vous êtes en train de corrompre une partie de l'opposition et êtes en train de mettre la main sur une partie de la société civile
Sihem Ben Sedrine, Trifi, Maya Jribi, Bochra Bel Haj Hmida, ... voire même Nejib Chebbi, Ben Jaafar, Baccouche, anciens de l'UGET et bien d'autres, vous avez une responsabilité historique et le peuple ne vous le pardonnera jamais
Vous êtes, ensemble réunis, capables de faire faire marche arrière a ce gouvernement qui ne poursuivra le travail dans le sens des desiratas du peuple que sous votre pression
Dans le cas contraire, croyez moi, le 4e pouvoir ne vous lâchera pas vous non plus
Plus personne ne pourra nous faire taire, plus personne ne nous frustrera plus
Mohamed GHANNOUCHI, vous allez rentrer dans l'histoire de ce pays
J'ose espérer que vous ne rentrerez pas dans la page noire de l'histoire de notre beau pays. Page qui est remplie de noms qui a leur lecture vous font frissonner
Vous avez encore le temps de choisir la page des gens qui ont pris le chemin de Bouazizi et d'y figurer en bonne place
Vous même n'avez pas été au dessus de tout reproche pendant vos 11 ans a la tête de l'exécutif
Nessma TV et autres chaines de télé, journaux, radios, votre responsabilité est aussi historique. Apres la rue, c'est a vous de faire entendre raison a ceux qui gouvernent ce pays sans aucune légitimité (ils n'ont été ni choisi par le peuple, ni ne possèdent aucune légitimité constitutionnelle)
Brave peuple, allez vous inscrire dans des associations, faites porter vos voix au sein d'institutions. Ce n'est qu'au travers d'une vie associative riche et active que nous ferons en sorte que ce gouvernement ne commette plus d'impairs et que ce qui nous a été volé nous soit restitué et que ceux qui nous ont fait mal soient juges et punis
La Commission nationale d'investigation sur les affaires de corruption et de malversation est un leurre.
Il n'y a pas mieux pour noyer le poisson que de créer des commissions
Cela est connu historiquement et je n'ai rien inventé
Tous on va rentrer dans l'histoire et a chacun de choisir a quelle page de l'histoire il veut figurer
Pour ce qui nous concerne, nous devons être forts et unis
Encore une fois, adhérons aux associations et faisons porter nos voix et nos revendications
Le pouvoir en place ne nous volera pas notre lutte pour la liberté
Notre révolution doit commencer
Personne ne nous frustrera en éliminant des preuves
Et personne ne nous volera notre bonheur d'avoir fait tomber un dictateur et personne ne nous volera notre fort désir de vivre dans une Tunisie libre et plurielle
Nous promettons a nos enfants une vie des meilleures et un pays des plus respectés au monde
A cela nous nous en tiendrons!!!

Karim BARKETALLAH
Le 19 Février 2011

PS j'ai copié cet article de Facebook pour que tout les gens peuvent le lire ! Merci